Expert : La Tunisie souffre désormais d’une grande rareté des ressources en eau, et de nouvelles sources doivent être trouvées au plus vite

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خبير: تونس اصبحت تعاني من شح كبير في الموارد المائية ولابد من إيجاد مصادر جديدة في أقرب الاجال
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L’expert dans le domaine de l’eau et ancien secrétaire d’État aux ressources hydrauliques et à la pêche, Abdallah Al-Rabihi, a reconnu mercredi que la Tunisie souffrait d’une pénurie importante de ressources en eau pour la cinquième année consécutive, soulignant la nécessité de rechercher de nouvelles sources dès que possible.

Al-Rabihi a déclaré, lors de la réunion annuelle de présentation et de discussion du rapport sectoriel de l’eau pour l’année 2021, dans la capitale, que le taux de précipitations dans le centre et le sud-ouest n’a pas dépassé, jusqu’en décembre 2022, le niveau de seulement 20 pour cent de le taux de précipitations pour la période, alors que ce pourcentage était d’environ 75 % dans le nord. occidental.

Dans le même contexte, l’expert a mis en garde contre la gravité de la situation qui, selon son estimation, appelle une gestion rationnelle des capacités disponibles, le contrôle des revenus et la formulation de nouvelles politiques, ainsi que l’achèvement des projets législatifs bloqués. et le traitement du magasin d’eau.

Pour sa part, le directeur du suivi de la gestion du système d’eau au ministère de l’Agriculture, Abd al-Rahman al-Wasli, a souligné, au passage, l’importance du rapport sectoriel annuel de l’eau, qui est présenté pour la huitième année consécutive par le Ministère afin de faire le point sur la réalité du secteur de l’eau sous différents aspects, qu’ils soient organisationnels, économiques, environnementaux ou sociaux. En plus de savoir comment disposer des ressources en eau.

Le rapport soulève également, selon Al-Wasli, les défis auxquels le secteur est confronté, tels que les effets du changement climatique et la diminution des précipitations qui en résulte d’environ 36 % par rapport à la moyenne annuelle et une diminution des revenus des barrages d’environ 43 %. pour cent, en plus du problème de l’énergie et de la demande croissante en eau, qu’il s’agisse d’eau potable. Ou de l’eau destinée au secteur agricole, industriel ou touristique.

A cet égard, il a expliqué que la priorité était donnée au niveau de la gestion des ressources à l’eau potable en premier lieu, suivi du secteur agricole dans des domaines stratégiques comme le secteur céréalier afin de maîtriser la réserve d’eau. Afin d’atteindre un équilibre entre l’offre et la demande à l’horizon 2050, Al-Wasli a souligné la nécessité d’une gouvernance dans le secteur de l’eau, la maîtrise de la demande, la recherche de solutions au défi énergétique, le recours à l’eau non conventionnelle et la tentative de la mobiliser, comme que l’eau brute et le dessalement de l’eau de mer.

Le conférencier a également insisté sur la nécessité de poursuivre l’achèvement des barrages, de surélever le barrage de Buhartma et de programmer d’autres barrages dans l’extrême nord, en plus de renforcer les efforts de la Société nationale d’exploitation et de distribution d’eau par la mise en place de grandes installations à Saida et El Kalaa. pour répondre à la demande au Sahel et à Sfax.

Pour sa part, le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Mahmoud Elias Hamza, a souligné que les besoins du pays en eau potable et en eau d’irrigation sont en augmentation, ce qui a poussé le ministère à mettre en place des stratégies et procédures à cet effet afin de pour mobiliser les ressources en eau des eaux de surface conventionnelles, le dessalement de l’eau de mer et le traitement des eaux usées et pour la bonne gestion des ressources en eau, la rationalisation des consommations et la lutte contre la pollution des nappes phréatiques.

Il a poursuivi en disant que le ministère aspire, à travers une série de procédures, à établir une nouvelle gouvernance des ressources en eau et une législation compatible avec son temps, à mener un certain nombre de recherches scientifiques et à sensibiliser le citoyen au bon usage. de ces ressources.

Il a estimé que cette rencontre était l’occasion de faire le diagnostic de la situation de l’année écoulée et de prendre des mesures opportunes pour sauver le secteur de l’eau et son impact direct sur les ressources naturelles et la sécurité alimentaire.


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