Dans une déclaration à Mosaïque le mercredi 16 novembre 2022, la chercheuse en sociologie Fathia Al-Saeedi a estimé que la réticence à participer à la vie politique et la divergence progressive de l’intérêt pour les affaires publiques ont de multiples raisons, dont la préoccupation des citoyens pour leur agenda, qui sont des journaux intimes extrêmement difficiles, en plus de l’état de frustration dans la société, qui est ce qui affecte négativement l’intérêt public.
Al-Saidi a également indiqué qu’il y a ce qu’elle a appelé une baisse du niveau des forces politiques et l’éloignement des militants de la vie civile et la crucifixion des partis des affaires publiques à la lumière de l’incapacité à surmonter les différences et à resserrer les rangs et l’incapacité à construire un projet ou une alternative qui puisse redonner espoir aux Tunisiens.
Le sociologue s’attendait à ce que les prochaines élections du 17 décembre connaissent un faible taux de participation en général, en particulier la participation des femmes et des jeunes.
A cet égard, elle a indiqué que l’attente d’une faible participation des femmes aux prochaines élections est due à leur exclusion de la candidature après l’abandon du principe de parité dans la loi électorale. Quant aux jeunes, on s’attend à ce qu’ils ne participent pas à des taux élevés, ce qui se traduit par le manque de motivations et d’incitations attrayantes pour s’occuper des affaires publiques compte tenu de leur perte de confiance dans la capacité du politicien. changer leur réalité.
Fathia Al-Saeedi a également indiqué que les attentes de faibles taux de participation aux élections législatives sont dues au boycott d’un large éventail d’associations, d’organisations, d’activistes de la société civile et de partis pour les prochaines élections, et donc ce sera similaire à ce qui s’est passé dans le cadre de la consultation nationale, comme elle l’a dit.
La chercheuse en sociologie a parlé de la faible participation des femmes, et même de celles qui réussiront au regard du pourcentage de leur candidature n’excédant pas 15%, ce qui conduira à l’élection d’un parlement dominé par les hommes par excellence, et non d’un conseil qui représente toutes les couches de la société tunisienne, d’autant plus que le prochain parlement s’intéressera à ce qui est local et non à ce qui l’est. National.
* Karim et les gens
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