Dans une déclaration à Mosaïque ce mercredi 16 novembre 2022, l’économiste Reda Shakandali a critiqué les tendances qui circulent autour de la loi de finances 2023, appelant le gouvernement à œuvrer à l’amélioration du climat des affaires en réduisant les taux de recouvrement puis en élargissant la base des acteurs de la fiscalité réelle et organisée et non l’inverse afin d’éviter les retours de flamme, a-t-il dit.
Il a déclaré : « La pression fiscale en Tunisie est très élevée, ce qui a poussé les entreprises tunisiennes à rechercher d’autres climats qui attirent les investissements.
« La performance sur la richesse aura des répercussions négatives, en particulier pour les Tunisiens résidant à l’étranger qui s’apprêtent à acheter un bien immobilier en Tunisie, et cela provoquera une grève sur l’une des sources les plus importantes de financement du Trésor de la banque centrale en devises fortes », il ajouta.
Il a ajouté : « La révision du système fiscal discrétionnaire nécessite la mise à disposition de ressources humaines importantes, et il n’est pas certain qu’elle soit financièrement rentable et puisse entraîner des hausses de prix et une inflation financière. Ce qu’il faut, c’est une réduction du système fiscal réel, puis l’élargissement de la base avec la suppression des complications administratives. »
Khalil Omari
Shakandali : Les mesures fiscales de la loi de finances 2023 pourraient avoir des résultats contre-productifs
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