L’ancien président américain Donald Trump a annoncé hier, mardi 15 novembre 2022, depuis la station balnéaire de Mar-a-Lago en Floride, qu’il se présentera pour la troisième fois à la Maison Blanche en 2024.
Trump a présenté plus tôt ses références de candidature à la Commission électorale fédérale américaine, dans un geste qui devrait ouvrir la voie à une bataille acharnée au sein du Parti républicain pour remporter la carte de candidature présidentielle.
L’ancien président américain Donald Trump, qui a lancé des attaques vicieuses contre l’intégrité du vote aux États-Unis depuis sa défaite aux élections de 2020, a lancé mardi sa campagne pour reprendre la présidence en 2024, visant à devancer ses potentiels rivaux républicains.
Trump a promis d’empêcher la réélection du président sortant Joe Biden en 2024, déclarant à ses partisans : « Je veillerai à ce que Biden n’obtienne pas encore quatre ans », ajoutant : « Notre pays ne peut pas se le permettre ».
Dans un discours qui a duré plus d’une heure, Trump s’est adressé à des centaines de ses partisans en disant : « Afin de redonner de la grandeur à l’Amérique, ce soir j’annonce ma candidature au poste de président des États-Unis ».
Trump a évité les insultes, comme il l’a fait lors de ses autres apparitions publiques, choisissant plutôt de critiquer la présidence de Biden et de passer en revue ce qu’il a qualifié de réalisations politiques au cours de son mandat.
Dans son discours, Trump a clairement indiqué qu’il ferait pression pour la peine de mort pour les trafiquants de drogue, des limites de mandat pour les législateurs et la réembauche de membres de l’armée qui ont été licenciés pour avoir refusé de se faire vacciner contre le COVID-19.
L’ancien président s’attendait à ce que les groupes de gauche, Washington et les médias s’opposent à sa campagne. « Mais nous n’aurons pas peur, nous persévérerons et nous avancerons », a-t-il déclaré.
*ap
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