Dans un communiqué publié mardi soir, le Parti libre destourien a dénoncé le renvoi de certains journalistes et directeurs d’institutions médiatiques devant la justice sur la base du décret 54 publié en septembre dernier, en raison d’articles analytiques et critiques.
Le parti a noté que le recours à ce décret pour punir les médias et confisquer tout article ou analyse journalistique qui n’a aucun effet sur la diffamation, la diffamation ou la publication de fausses nouvelles, « est considéré comme une menace à la liberté d’opinion et une violation du droit à l’expression et l’intimidation de ceux qui pensent critiquer la performance de ceux qui détiennent la décision », en Tunisie.
Le Libre Destourien affirmait « son refus d’employer la justice pour faire taire les voix ».
Il a également dénoncé ce qu’il a appelé la « déviation » du texte opérationnel des chapitres du décret, et leur orientation vers « la suppression des libertés fondamentales », en échange d’un silence sur ce que le communiqué du parti décrit comme « les milices Facebook fidèles » au chef de l’État, en termes d’attentat à la pudeur et de menace envers les patriotes qui s’opposent à lui, ainsi que de « lâcher les analystes politiques qui soutiennent l’autorité dans les plateformes médiatiques pour insulter et insulter la voix de l’opposition nationale, répandre de fausses nouvelles et déformer les faits sans en rendre compte ». ou la censure.
L’instance dirigeante de l’Université tunisienne des directeurs de journaux avait exprimé plus tôt dans la journée sa surprise face à l’invitation du journaliste, directeur du site « Business News », Nizar Al-Bahloul, à comparaître devant la Brigade anticriminalité pour l’interroger sur le sens du décret n° 54 à propos d’un article dans lequel un journaliste exprime son point de vue sur l’action gouvernementale. Dans le cadre d’un procès intenté contre eux par le ministre de la Justice contre le Premier ministre.
Pour sa part, le Syndicat des journalistes a considéré que convoquer Bahloul et l’interroger est « une escalade dangereuse et sans précédent visant le travail journalistique et visant à limiter le droit des citoyens à obtenir des informations exactes, et une tentative d’orienter les médias pour servir les agendas du l’autorité politique en place », selon le texte d’un communiqué qu’elle a publié mardi soir.