Bureau exécutif condamné pour le mouvement de la RenaissanceDans une déclaration aujourd’hui, jeudi, ce qu’il a dit, c’est l’insistance de « l’autorité du coup d’État » à continuer de viser la révolution et ses gains qui ont été tirés par une voie participative, et la « résolution » de cette autorité dans « le démantèlement des institutions constitutionnelles , un coup complet contre la légitimité et les acquis du pays démocratique », et la prédication d’un pouvoir, le communiqué de l’exécutif du mouvement le décrit comme « un pouvoir autoritaire basé sur l’unilatéralisme, imposant des options unilatérales et fermant la porte à un dialogue sérieux et responsable avec les différentes parties.
Le bureau exécutif du mouvement, qui s’est réuni hier soir, a pointé « l’échec des initiatives de dialogue projetées, illusoires et excluantes ».
Il a également valorisé les « positions responsables » refusant de participer à un dialogue formel, affirmant que « les résultats de celui-ci sont connus d’avance ».
Il y a quelques jours, Ennahda a qualifié le décret présidentiel actualisé de la « Commission nationale consultative pour une nouvelle République » publié vendredi dernier, de « procédure de Mascate et de rupture totale avec la légitimité constitutionnelle » et coupant avec les acquis de la République et de la révolution et les priorités économiques et sociales de la population.
Le mouvement a considéré, dans ce contexte, que ce qu’il a appelé « la politique de fuite en avant » est une nouvelle complication et un approfondissement de la crise politique.
Elle a affirmé sa confiance dans la capacité des Tunisiens à surmonter la crise et à résister aux choix qu’elle a qualifiés de « populistes et improvisés ».
D’autre part, Ennahda, dans un communiqué de son bureau exécutif, a pointé « l’absence de questions nationales brûlantes dans le discours de l’autorité putschiste », selon son évaluation, et la détérioration enregistrée dans tous les secteurs publics, la baisse de le pouvoir d’achat des citoyens, la hausse des taux de pauvreté et de chômage, outre l’isolement politique qu’est devenu le pays et la faiblesse de son efficacité dans les dossiers régionaux et internationaux liés à la Tunisie.
D’autre part, le mouvement Ennahda a renouvelé son refus d’impliquer la justice militaire dans le procès des civils et tente d’utiliser les services sécuritaires et judiciaires pour étouffer les opposants politiques, les représentants du peuple et les blogueurs dans le but de semer la peur et la reddition dans le rue démocratique.
En ce qui concerne les célébrations de la saison annuelle de la Gharibah sur l’île de Djerba la semaine dernière, le mouvement a valorisé la coexistence entre les religions et le respect des rites religieux, notant, à son tour, qu’il refusait « d’exploiter » cette occasion pour faire passer ce qu’il disait était une « forme de normalisation » que le peuple rejette, comme étant le minimum pour le plaidoyer. peuple palestinien.
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