Rescapés des violences : « Les services de l’establishment sécuritaire dans le cadre de l’application de la loi n°58 sont très médiocres »

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ناجيات من العنف: 'خدمات المؤسسة الأمنية في إطار تنفيذ القانون عدد58 سيئة للغاية'
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Une étude de terrain sur les « Parcours de Gage aux Femmes Victimes de Violences » a révélé que plus de la moitié des femmes survivantes de violences et interrogées dans cette étude considèrent que les services de police et de la Garde Nationale disponibles dans le cadre de la mise en œuvre de la Loi Fondamentale n°58 sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes vont de mal en mal. Extrêmement.

Cette étude, annoncée lors d’un colloque national organisé aujourd’hui, mercredi 25 mai 2022 par la Coalition nationale contre les violences, intitulé « Quatre ans après l’entrée en vigueur de la loi n°58 de 2017 : d’où venons-nous de l’engagement en faveur des femmes ? victimes de violences ? », que l’un des problèmes les plus importants auxquels sont confrontées les femmes lorsque le processus de signalement des violences est dû à la distance et au manque de disponibilité permanente d’équipes spécialisées, en plus du harcèlement des femmes par les agents de sécurité.

Cette étude, qui comprend 50 femmes âgées de plus de 18 ans victimes de violences du nord-ouest, du centre et du sud-est, a été réalisée par l’Association tunisienne des femmes démocrates, la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme et la Ligue des électrices tunisiennes. , sous la supervision d’une membre de l’Association des femmes démocrates, Ahlam Belhaj.

Ahlam Belhaj a déclaré, dans un communiqué de presse, que la plupart des femmes interrogées vivent dans une extrême pauvreté et ne jouissent pas de leurs droits économiques et sociaux, ce qui a contribué à l’exacerbation du phénomène de la violence en plus de leur méconnaissance des principes et les processus de la loi.

Elle a également confirmé que certaines des femmes interrogées ont exprimé leur mécontentement vis-à-vis des procédures en raison du manque de coordination des institutions étatiques, soulignant le rôle important joué par la société civile dans l’orientation et le suivi des victimes de violence.

Belhaj a recommandé la nécessité de coordonner les institutions étatiques avec les forces de la société civile, au premier rang desquelles les associations de femmes, et de reconnaître leurs contributions afin de les intégrer dans le processus de prise en charge des femmes survivantes de la violence.

Elle a insisté sur l’importance d’appliquer la loi et d’activer son volet préventif pour limiter l’aggravation de ce phénomène et éviter la responsabilité et le procès.


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