La Coordination des « partis sociaux-démocrates » a annoncé son rejet et sa dénonciation du décret qui actualisait « la soi-disant Commission nationale consultative pour une nouvelle République » et pour toute l’orientation que le chef de l’Etat, qu’elle qualifiait de « chef de l’autorité de fait », veut se consacrer au regard de son refus de tout dialogue et de sa persistance dans une tentative désespérée d’imposer ses options. autoritarisme.
Ces partis (le républicain, le bloc et le courant démocrate) ont estimé dans un communiqué commun publié aujourd’hui, samedi, que la direction du président est de pousser le pays vers une voie qui « éclipse la société, élimine le rôle des partis politiques, marginalise la société civile organisations, et en fait un faux témoin de la rédaction d’une constitution qui a été rédigée à huis clos sur la base d’une consultation électronique ratée qui n’a même pas annoncé ses résultats au public.
À cet égard, la Coordination des partis démocrates a appelé tous les partis nationaux, en particulier les organisations nationales, à refuser de participer au « comité dit de dialogue » et à assumer les responsabilités juridiques résultant de la participation au sein des organes de l’État.
Elle a également appelé « toutes les forces vives accrochées à la voie démocratique, y compris les partis politiques, les organisations de la société civile et les personnalités nationales, à affronter cette farce et à renverser la voie du coup d’État contre la constitution ».
Il est à noter qu’un décret présidentiel a été publié hier, vendredi, au Journal Officiel de la République Tunisienne, portant création de la Commission Nationale Consultative pour une Nouvelle République. La piste officielle (n° 56) est un décret présidentiel nommant Sadiq Belaid comme chef de coordination de la « Commission nationale consultative pour une nouvelle République ».