Ce soir, mercredi, le président de la République, Kais Saied, a signé la nouvelle constitution de la République tunisienne, « Constitution du 25 juillet 2022 », et autorisé sa promulgation.
Le président Saïd a annoncé que dans la période à venir, « une nouvelle loi électorale sera élaborée » et « la Cour constitutionnelle sera mise en place pour préserver la suprématie de la constitution et protéger les droits et libertés en particulier ».
Saeed, en revanche, a critiqué ceux qu’il a qualifiés de « sceptiques », qui ont déclaré avoir « tenté de contrecarrer le référendum sur le projet de constitution, après avoir tenté de contrecarrer la consultation électronique lancée à la mi-janvier », affirmant, dans A cet égard, que cette consultation, au cours de laquelle plus d’un demi-million de Tunisiens, « ont été l’objet de 12 000 cyberattaques de chez eux et de l’étranger ».
Le chef de l’Etat a de nouveau évoqué la « fonction judiciaire » et souligné une fois de plus le « devoir imposé aux magistrats » et la nécessité de « l’égalité de tous devant la justice ». En revanche, il a exprimé ses « regrets » pour « des excès, comme mettre des lanceurs d’alerte » en prison.
Dans son discours, le président Qais Saeed a souligné que le peuple « veut purifier le pays et que le pouvoir judiciaire doit être ponctuel pour tenir pour responsables tous ceux qui ont détruit le pays et saisi les droits et les capacités du peuple ».
Saïd a souligné l’aspect social de son discours au peuple. Dans ce contexte, a-t-il déclaré, « il est temps de mettre en place de nouvelles politiques et différentes législations sur la justice sociale à la lumière d’une approche nationale globale ». Cependant, il n’a pas précisé la nature de cette approche, mais l’a décrite comme une approche « loin des approches sectorielles », soulignant que « la justice sera rendue », « la valeur du travail reviendra » et « la dignité nationale sera atteinte ». «
#Saeed #Bientôt #une #nouvelle #loi #électorale #sera #introduite